Rights and mental health

Category: Speakers

Proposed Symposium Title: Rights and mental health

Learning Objectives: - Be aware of main treaties and convention related to Rights - Learn about rights in mental health - Be aware of possibilities of action in mental health services

Abstract: The central place of Human Rights in the quality of follow-up in mental health is an emerging orientation that is increasingly relayed and discussed. Care and care pathways in psychiatry are evolving according to the orientations of professionals in the field and health policies. The notions of deinstitutionalisation, antistigma actions, empowerment and recovery have influenced practices, changing the paradigm of classical psychiatry towards a broader conception of mental health that concerns all citizens. Important texts have accompanied this movement, coming from the European Commission, the World Health Organization (WHO) or international ministerial meetings. This change in professional practices can be observed directly at a more local level, with mental health service organisations and innovative initiatives in the community. These actions are carried out by health professionals, sometimes in collaboration with other actors: users, family carers, local elected representatives, etc. The issue of Human Rights, broader than that of the Rights of the Patient, questions psychiatric/mental health practices in which, historically, the very ability of people with mental health problems to make their own decisions has been questioned, if not denied. This presentation will discuss two key references, the UN Convention on the Rights of Persons with Disabilities and the WHO QualityRights programme, which constitute a basis for reflection and evaluation of the respect of mental health rights. Some examples of concrete actions to promote the respect of rights in mental health services will also be proposed.

Key References or Resources: La place centrale des Droits de la personne dans la qualité du suivi en santé mentale est une orientation émergente, de plus en plus relayée et discutée. Depuis la Révolution française, la prise en charge et les parcours de soins en psychiatrie ont évolué selon les orientations des professionnels de terrain et les politiques de santé. Plus récemment, les notions de désaliénisme, de désinstitutionnalisation, de lutte contre la stigmatisation, d’empowerment ou du Rétablissement ont influencé les pratiques, modifiant le paradigme d’une psychiatrie classique vers une conception plus large de la santé mentale qui concerne tous les citoyens. Des textes importants ont accompagné ce mouvement, venant de la Commission Européenne [1], de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) [2] ou de réunions ministérielles internationales [3]. Ce changement dans les pratiques professionnelles peut s’observer directement à un niveau plus local, avec des organisations de services de santé mentale et des initiatives innovantes dans la communauté. Ces actions sont travaillées par les professionnels de santé, parfois en collaboration avec d’autres acteurs: usagers, proches aidants, élus locaux, … Le constat est fait aujourd’hui d’une grande hétérogénéité des parcours de soins en psychiatrie, et des actions de promotion et de prévention en santé mentale, tant en France qu’à l’étranger [4,5]. Cette hétérogénéité s’observe aussi dans le respect des Droits des personnes usagères des services de psychiatrie, médico-sociaux et sociaux. L’actualité récente a mis en avant des situations difficiles dans plusieurs sites hospitaliers en France, relayées par les médias, suite aux visites de la Haute Autorité de Santé (HAS) ou de la Contrôleure Générale des Lieux de Privation de Liberté (CGLPL) [6,7]. La question des Droits de la personne, plus large que celle des Droits du patient, vient questionner les pratiques en psychiatrie/santé mentale, dans lesquelles, historiquement, la capacité même des personnes ayant un problème de santé mentale à prendre leurs propres décisions a été mise en doute, voire niée. Grâce à l’impulsion donnée par les organismes de contrôle précédemment évoqués, mais aussi de professionnels de santé, de juristes, et d’associations d’usagers et d’aidants, la question du respect de ces Droits est plus que jamais sur le devant de la scène en France, en Europe et dans le Monde. La première partie de cet article porte sur deux références clés, la Convention de l’ONU relative aux Droits des Personnes Handicapées [8] et le programme QualityRights de l’OMS [9], qui constituent une base de réflexion et d’évaluation du respect des Droits en santé mentale. La deuxième présente les actions du Centre Collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé pour la recherche et la formation en santé mentale (Lille, France) menées pour soutenir le déploiement du programme QualityRights en France et dans le Monde. - European Pact for Mental Health and Well-being. European Commission, 2008. - User empowerment in mental health - a statement by the WHO Regional Office for Europe. OMS, 2010. - Convention on the Rights of Persons with Disabilities and its Optional Protocol (United Nations, 2006) - https://www.who.int/publications-detail/who-qualityrights-guidance-and-training-tools